LES GENS DE SAINT-QUENTIN



- Les gens de Saint Quentin -


Les gens de Saint Quentin d'hier ont laissé des traces qui façonnent la personnalité de la ville, dans laquelle les gens de Saint Quentin d'aujourd'hui organisent leur vie quotidienne.

"Les gens de Saint Quentin", parcours photographique d'une déambulation nonchalante: se perdre dans la ville, marcher, marcher encore, se laisser attirer par une forme, un jeu de couleurs, aller à la rencontre des habitants, se laisser capter par un regard, une parole, une attitude, une présence particulière...

Les gens de Saint Quentin, on les croise sur les trottoirs, sur les places, dans les bars, dans les magasins: on les croise aussi au détour d'une rue dans l'architecture de façades art déco, dans les sculptures médiévales provocatrices des anciens compagnons, au musée sous les doigts des artistes peintres.

Chaque détail de la ville, chaque portrait d'un de ses habitants est la pièce d'un puzzle qui construit peu à peu l'image d'une cité étonnante.


- vendredi 28 août -



Les formes des sculptures subtiles en marbre et les regards envoûtants des pastels à l'huile de Maurice Quentin de la Tour au musée Antoine Lécuyer, les façades ensoleillées au soleil couchant, un passage chez Régine et ses bons mots, déjà quelques rencontres sur la place de l'Hôtel de ville, et deux visages souriants sous un ciel étoilé.














































- dimanche 29 août -



L'insecte lumineux sous les figures carnavalesques de l'ancien casino, la place du marcher et ses "quatre grammes" de flemmardise matinale assumée, les grotesques lubriques de la façade aux carillons, quelques regards derrières des vitrines de la grand'rue, un chat, un autre chat, un chien-loup tout droit sorti des steppes sibériennes, des graffitis humanistes, du café sans frontières aux parfums élégants, des chanteurs de variété française dans un des plus vieux bars de la ville, les images saisissantes d'un Gainsbourg-Gainsbarre dans un drapé noir & blanc soixante-huitard.






















































































- 2 septembre -


S'il y a une constante dans toutes les villes du monde, c'est bien la présence des graffitis, cette expression artistique pleine de couleurs et de formes souvent rebelles, dont les ancêtres sont à rechercher au plus profond des grottes préhistoriques. C'est la même nécessité vitale qui anime les artistes d'aujourd'hui et ceux de la préhistoire: laisser une trace, un message, un témoignage, en projetant sur des murs ce qu'il y a à l'intérieur de soi.

Et puis, il y a l'homme, homo-sapiens-sapiens,
l'homme qui sait qu'il sait,
celui qui devrait être sage,
depuis bien longtemps.

 Dans le fond, lui non plus n'a pas changé, à l'image de Sandra et de Lutte, au bord de l'eau, sous la douce chaleur d'une fin de journées aux tons jaune orange,
devisant joyeusement au milieu d'une tribu exubérante. 

Lutte, son art  inné de la parole et du jeu, 
lutte comme "lutte ouvrière",
comme "lutte pour l'égalité",
comme "lutte pour le respect" d'une culture lointaine,
mais toujours présente:
le Congo-Brazzaville est aussi au bord de l'eau ce soir.
















































Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

WHITE HELMET CHAIN of hope and solidarity

WILLY RONIS (France) - Historia de la fotografía

JACQUES HENRI LARTIGUE (France) - Historia de la fotografía

FERIA DE SAN SEBASTIAN EN MATADEPERA: BAJADA DEL PINO